Base de connaissances Pôle Santé

Questions/réponses

à l'attention de la presse

Remarque

Les questions/réponses suivantes listent un ensemble de questions pouvant être posées sur la thématique du plan canicule 2005. Donné à titre indicatif, ce document n'est donc pas exhaustif mais servira de fil conducteur lors de rendez-vous en région avec la presse locale ou nationale.

NB : la partie réponse sera complétée et/ou ajustée localement.

Le plan canicule 2005 versus 2004

Le PNC 2004 s'est enrichi de nouveaux éléments pour la version 2005 :

Pour l'identification et la localisation des personnes âgées et des personnes handicapées (cadre légal donné par la loi n° 2004-626 du 30 juin et décret
n° 2004-926 du 1er septembre 2004), le PNC 2005 offre deux outils complémentaires :

Par ailleurs, la mise en place d'un plan bleu et l'installation de pièces rafraîchies dans tout établissement accueillant des personnes âgées sont pour cette année rendues nécessaires.

Le plan national canicule conserve quatre niveaux semblables à ceux prescrits dans la version 2004, mais la dénomination a changé pour plus de précision :

Concernant plus précisément, les principes d'alerte :

Focus sur la gestion territoriale d'une alerte canicule : le processus d'activation

Pour pouvoir s'adapter plus précisément à la situation météorologique et sanitaire locale.

 

Le plan canicule 2005 en détail

Si les indices biométéorologiques (IBM) prévus atteignent ou dépassent les seuils dans au moins un département, et en incluant des critères qualitatifs, l'InVS, après concertation avec Météo France, informe, via le système habituel de déclenchement des alertes sanitaires, le ministre chargé de la Santé.

Le ministre chargé de la Santé active la pré-alerte niveau 2 pour le ou les départements concernés et réunit la cellule de crise ministérielle dite PC Santé avec les cabinets des ministres chargés de la Santé, des Affaires sociales et des Personnes âgées, la DGS, la DHOS, la DGAS, le SICOM, le service du HFD, l'InVS, et Météo France. Il en informe le COGIC, les préfets, les ARH, les DRASS (CIRE) et les DDASS concernés, ainsi que les ministères et organismes listés (chap. 2). Cette cellule se met en configuration de veille et vigilance.

Le PC Santé a pour missions :

L'Institut de veille sanitaire (InVS) surveille les prévisions recueillies auprès de Météo France et collecte des données sanitaires auprès de l'état civil, des services d'incendie et de secours, des Samu et des services d'urgence.

Quand l'alerte est déclenchée, la situation sanitaire locale est mise en veille à l'échelon communal, régional et national, par les communes, le préfet, le PC Santé, l'InVS. En lien avec Météo France, les données météorologiques sont suivies en temps réel 24 h/24 h, par le Centre Opérationnel Départemental (COD). Toute nouvelle information indiquant une situation inhabituelle est alors immédiatement communiquée à la préfecture et au ministère de la Santé et des Solidarités, par les organismes sollicités (Samu, hôpitaux, etc.).

L'Institut de veille sanitaire (InVS) surveille les prévisions recueillies auprès de Météo France et propose une alerte si les seuils d'indicateurs biométéorologiques sont atteints ou dépassés, des critères d'ordre qualitatif étant également pris en compte.. L'InVS prévient alors le ministre chargé de la Santé, qui décide de déclencher l'alerte. Dans les départements concernés, c'est alors le préfet qui prend les mesures adaptées dans le cadre du Plan de gestion d'une canicule départemental (PGCD).

Le préfet active le Plan de gestion d'une canicule départemental sur tout ou partie du département.

Niveau 1 : la veille saisonnière

La phase de veille saisonnière est activée chaque année sans conditions à partir du 1er juin et jusqu'au 31 août.

Niveau 2 : la pré-alerte

La phase de pré-alerte est activée en cas de prévision à trois jours d'une vague de chaleur.

La pré-alerte permet de préparer la mise en ouvre d'actions préventives adaptées à la nature et à la mesure du phénomène anticipé.

La cellule de crise ministérielle dite PC Santé se réunit et a pour mission d'orienter et de coordonner l'action d'ensemble.

Niveau 3 : l'alerte

La phase d'alerte est activée dès que la vague de chaleur est effective.

L'InVS, après concertation avec Météo France, informe le PC Santé. Celui-ci demande alors aux préfets de passer de la pré-alerte (niveau 2) à l'alerte (niveau 3). Le passage de niveau 1 au niveau 3, peut se faire sans passage de transition par le niveau 2 si la vague de chaleur n'a pas été prévue.

Le PC Santé se donne les moyens de fonctionner en permanence 24 h/24 h.

Niveau 4 : la mobilisation maximale

La phase de mobilisation maximale est activée quand la chaleur provoque un impact sanitaire important sur une grande partie du territoire ou compliqué d'effets collatéraux (problèmes d'approvisionnement en eau, en électricité, saturation de la chaîne hospitalière ou funéraire.).

Le Premier ministre, sur proposition du ministre de la Santé et du ministre de l'Intérieur décide la mobilisation maximale.

 

 

Organismes et personnels

De nombreux organismes sont impliqués dans le plan national canicule 2005.

On peut citer au niveau national.

 

Au niveau local.

 

Fortes chaleurs et canicule

  • Quels sont les risques encourus ?

L'exposition d'une personne à une température extérieure élevée pendant une période prolongée, sans possibilité de récupération, est susceptible d'entraîner de graves complications par impossibilité de régulation thermique du corps humain. Les périodes de fortes chaleurs sont alors propices aux pathologies liées à la chaleur, (crampes de chaleur, insolation, épuisement dû à la chaleur, coup de chaleur) à l'aggravation de pathologies préexistantes, surtout chez les personnes fragiles et les personnes particulièrement exposées à la chaleur.

Les personnes fragiles en cas de fortes chaleurs sont les personnes âgées, les enfants et nourrissons, les personnes souffrant de pathologies chroniques, les personnes traitées par certains médicaments, des personnes souffrant de troubles mentaux et des publics spécifiques (sportifs, travailleurs, personnes en situation précaire et personnes sans-abri ou en habitat non protégé de la chaleur.).

Les mesures de protection des personnes à risques hébergées en institutions sont les suivantes :

Le repérage des personnes à risques isolées :

Le maire recueille les éléments relatifs à l'identité des personnes âgées et des personnes handicapées qui en font la demande afin de faciliter l'intervention ciblée des services sanitaires et sociaux en cas de déclenchement du plan d'alerte et d'urgence.

Il est recommandé de :