Base de connaissances Pôle Santé

 

LES DONS DE PRODUITS SANGUINSU SANG

 

LES DONS

www.dondusang.net rubrique « où donner »

ou 0 810 150 150 (attention, n° avec seulement un SVI)

 

 

 

La transfusion sanguine est indispensable et vitale dans le traitement de nombreuses pathologies :

 

- Les leucémies. Lorsque la chimiothérapie a détruit les cellules de la moelle osseuse, on a recours aux plaquettes et aux globules rouges.

Le don de plaquettes est indispensable.

Il n'existe pas de produit capable de se substituer à ce composant du sang. Le don de plaquettes est donc irremplaçable et indispensable pour prévenir et traiter les hémorragies liées à la chimiothérapie. Chaque jour, ce sont environ 1000 dons qui sont nécessaires.

 

- Pour l'hémophilie, les grandes brûlures, le traitement des maladies infectieuses on a besoin de plasma et de médicaments issus du plasma.

Le plasma de groupe AB notamment est très précieux pour la préparation de plasma thérapeutique.

Ce groupe est utilisable pour tous les receveurs, quel que soit le groupe, et surtout pour les enfants nouveau-nés.

 

- Pour les hémorragies importantes lors d'un accident, une opération chirurgicale, la transfusion de globules rouges est essentielle.

Le don du sang est indispensable
Il n'existe pas de produit capable de se substituer complètement au sang humain. Le don de sang est donc irremplaçable et indispensable pour sauver des vies. Chaque année 500 000 patients bénéficient d'une transfusion sanguine.


Le matériel de prélèvement utilisé est stérile et à usage unique (aiguilles, poches, tubes, ). Faire un don ne présente aucun risque

 

Les plaquettes : Cellules du sang qui interviennent dans le processus de coagulation du sang. Issues de la moelle osseuse, elles servent à coaguler le sang surtout lors de traumatismes. Un manque de plaquettes peut conduire à de graves hémorragies

 

Les dons se déroulent en 4 étapes :

 

1 L'inscription administrative

Cette première étape est incontournable. Elle permet de recueillir les renseignements nécessaires pour constituer le dossier du donneur. Pour un premier don, il faut se munir d'une pièce d'identité.

 

2 L'entretien médical
L'entretien médical avec le médecin est une étape essentielle pour la sécurité transfusionnelle. Cet entretien est confidentiel et couvert par le secret médical.

A travers ses questions, le médecin cherche à déceler des risques éventuels de contact avec un virus ou une bactérie, il apprécie si le donneur peut donner sans risque pour sa santé et celle du malade. Il se renseigne sur l'état de santé et la vie personnelle du donneur.

Il existe un délai entre le moment où le donneur a pu être en contact avec un virus et celui où la maladie est décelable dans les tests, ce délai est appelé fenêtre sérologique. Pendant cette période le sang peut être infectieux. L'une des clés de la sécurité est donc la franchise au cours de l'entretien médical.

 

Le médecin a besoin de connaître :

-          Votre état de santé récent et ancien : fièvre, grippe, prise de médicaments, problèmes cardiaques, maladies chroniques, interventions chirurgicales.

-          Votre vie personnelle : voyages, pratiques sexuelles, usage de drogues.

 

3 Le prélèvement L'infirmière ou l'infirmier prélève quelques tubes échantillons sur lesquels seront effectuées les analyses. Le don peut alors commencer.

 

4 Le temps du repos et de la collation
Après votre don, vous restez sous l'oil vigilant des infirmières. Une collation vous est offerte avant de quitter le lieu de collecte.

 

Pour le cas, où le médecin ne pourrait, pour des raisons médicales, vous déclarer apte à devenir donneur, cela peut engendrer parfois un sentiment de frustration, on se sent vexé. Toutefois, il faut garder en tête, que ces mesures de précautions sont là uniquement pour votre sécurité et celle du malade.  Etant très fragiles suite aux traitements, un simple petit rhume pour vous, peut avoir de très graves répercutions pour lui.

Vous gardez alors un rôle très important, celui de « prescripteur » en transmettant les informations sur les dons auprès de vos proches, vous contribuez à assurer un flux permanent et régulier de donneurs.

 

 

 

Les différents dons

Le don du sang total

C'est la forme de don la plus connue, il dure de 45 mn à 1 h.
Une poche de 450 ml est prélevée ainsi que des tubes échantillons sur lesquels seront effectués les contrôles et tests.

- Un homme peut donner son sang 5 fois par an, une femme 3 fois.
- A partir de 18 ans jusqu'à 65 ans
- Un intervalle de 8 semaines est obligatoire entre chaque don

 

Le don de plaquettes :

Ce type de don dure environ 2 h 00.
Le sang est prélevé dans la veine du donneur, séparé à l'aide d'un automate en ses différents constituants : plaquettes, globules rouges, plasma. Les plaquettes sont conservées dans la poche de 600 ml et les autres constituants restitués au donneur. Il existe plusieurs types d'automates : certains nécessitent un bras, d'autres les deux bras du donneur. Ce type de don plus long que le don de sang total est un peu moins fatigant pour le donneur puisque les globules rouges (véhiculant l'oxygène) lui sont restitués.
- Chaque individu peut donner 5 fois par an au maximum
- A partir de 18 ans jusqu'à 65 ans
- Un intervalle de 4 semaines est nécessaire entre chaque don
- Le don de plaquettes s'effectue uniquement sur rendez-vous.

 

Le don de plasma

Ce type de don dure environ 1h30 mn.
Le sang est prélevé dans la veine du donneur, séparé en ses différents constituants à l'aide d'un automate. Seul le plasma du donneur est prélevé, dans une poche contenant 600 ml. Les globules et les plaquettes sont ensuite restitués.

 


 

Le don de plaquettes 

 

Le don de plaquettes à quoi ça sert ?

Les plaquettes sont des petites cellules du sang qui interviennent dans le processus de coagulation du sang. Issues de la moelle osseuse, elles servent à coaguler le sang surtout lors de traumatismes. Quand les malades en manquent, ils risquent l'hémorragie à chaque instant.

Une maladie du sang (leucémie, aplasie médullaire) et les traitements lourds qu'elle impose (chimiothérapie, radiothérapie), empêchent chez le malade la fabrication de cellules sanguines. Quand le taux de plaquettes est vraiment bas, il risque une hémorragie : c'est à ce moment que les dons de plaquettes interviennent pour aider les malades à palier aux manques auxquels ils sont confrontés pendant la maladie.

La transfusion régulière de plaquettes est alors indispensable pour éviter les risques d'hémorragie mettant en jeu la vie du malade.

 

Qui bénéficie des dons de plaquettes ?

Les patients atteints de maladies hématologiques et de cancers.

Les traitements par chimiothérapie sont toxiques pour les cellules issues de la moelle. La chimiothérapie nettoie la moelle osseuse de toutes les cellules malades. Ce traitement détruit également les cellules en bonne santé, comme les plaquettes qui sont un des constituants du sang, et qui jouent un rôle primordial dans le système de coagulation. Le malade dans les semaines suivant son traitement ne produit plus de plaquettes, il risque l'hémorragie et le recours à un donneur en plaquettes est systématique.

Une transfusion régulière en plaquettes prévient et traite les hémorragies liées à la chimiothérapie.

Or la durée de conservation des plaquettes n'est que de 5 jours, il faut donc un flux régulier de donneurs. Chaque jour, 1 000 dons de plaquettes sont nécessaires.

Un don de plaquettes permet de transfuser entre  un à deux adultes ou trois enfants.

 

Quelles sont les conditions à remplir pour donner ses plaquettes ?

Être âgé de 18 à 65 ans. - Être en bonne santé. - Peser un minimum de 50kgs

Pour faire son premier don plaquettes, il faut avoir entre 18 et 50 ans. Le don, peut alors ensuite être fait jusqu'à 65 ans.

Contrairement au don de sang habituel, le don de plaquettes ne peut pas se faire lors de collectes mobiles, parce que les machines de prélèvements sont fragiles. Il faut donc

P prendre rendez -vous auprèsà de l'Établissement français du sang pour une consultation médicale avant le don.

 

Pourquoi 50 kgs est le poids minimum requis ?

Il faut 400 ml pour qu'une poche contienne la dose thérapeutique nécessaire au patient. Mais il ne faut pas prélever plus de 8ml/kg (donc (par règle de 3) un poids minimum de 50kg. Ce point est précisé par la loi.

 

Où et comment dois-je m'inscrire ?

L'inscription administrative est la première étape incontournable. Elle permet de recueillir les renseignements nécessaires pour constituer le dossier du donneur. Pour un premier don, il faut se munir d'une pièce d'identité. Ensuite, l'entretien médical avec le médecin est la seconde étape essentielle. Cet entretien est confidentiel et couvert par le secret médical. Cet entretien médical a pour objectif de protéger aussi bien la santé du donneur que celle du receveur.

Seul le médecin du centre EFS peut décider de votre aptitude au don.

- Pour s'inscrire : Appeler le numéro national de l'EFS : 0 810 150 150

- Pour connaître le centre le plus proche de chez soi et connaître la démarche pour s'inscrire (coût d'un appel local) : a

site Internet de l'association Laurette Fugain : http://www.laurettefugain.org puis cliquer sur la rubrique «le don de plaquettes» puis sur «où donner ses plaquettes »

 ou sur le site de l'Etablissement Français du Sang www.dondusang.net, rubrique « où donner »

 

Comment se déroule le don de plaquettes :

Le don de plaquettes est indolore. Cela ressemble à un don de sang.

Le sang est prélevé dans la veine du donneur par le biais d'une petite machine que l'on appelle un séparateur de cellules qui va isoler et collecter exclusivement vos plaquettes, puis vous restituer vos globules rouges et blancs. Un don de plaquettes dure entre 1h30 et 2 heures. Contrairement au don de sang habituel, le don de plaquettes ne peut pas se faire lors de collectes mobiles, parce que les machines de prélèvements sont fragiles, Lle don de plaquettes s'effectue ainsi uniquement sur rendez-vous auprès de l'EFS. Il faut savoir que 1000 dons de plaquettes sont nécessaires chaque jour, en France.

Le don de plaquettes est complètement sécurisé. Le kit de prélèvement est à usage unique, il n'existe aucun risque de contamination.

 

Le don de plaquettes est-il douloureux?

Le donneur ne ressent rien de plus qu'une simple piqûre sur le bras (comme si on se pince). Les personnes qui redoutent ce pincement peuvent s'appliquer de la crème EMLA, une heure avant le don, qui anesthésie localement la peau (cette crème s'obtient sur prescription médicale, penser à demander une ordonnance à son médecin généraliste).

 

Quelle est la durée d'un don de plaquettes ?

 Ce type de don dure environ 2h.

 

 

Combien a-t-on de plaquettes dans le sang ?

C'est variable d'un individu à l'autre mais on en a entre 150 000 et 450 000/mm3.

 

Combien en donne-t-on lors d'un don ?

 Entre 1 et 5 %.

 

 Je suis sous traitement pour une maladie, puis-je être donneur ?

Tous les dons sont validés par le médecin de l'EFS :  il apprécie si le donneur peut faire un don sans risque. Avant le premier don, une consultation médicale et un test sanguin sont réalisés pour voir si le donneur remplit toutes les conditions nécessaires.

Le médecin décidera, en fonction des résultats, si vous êtes apte à donner vos plaquettes ou pas. Il est important de signaler toute pathologie ou traitement en cours au médecin qui vous recevra lors de cette première consultation : toutes les précautions sont prises pour minimiser les risques pour le malade déjà très fragilisé par la maladie.

 

Puis-je donner mes plaquettes spécifiquement à un proche ?

En France le don est gratuit et anonyme, il est par conséquent impossible de donner ses plaquettes à un proche malade. Par contre je vous invite vivement à aller faire des dons de plaquettes parce que d'autres malades les attendent impatiemment.

 

Pendant combien de temps peut-on conserver les plaquettes ?

Les plaquettes ne se conservent pas plus de 5 jours, c'est la raison pour laquelle il y a besoin d'un flux permanent de donneurs pour faire face aux besoins quotidiens des malades.

 

 Faut-il être à jeun pour donner ses plaquettes ?

Il faut, au contraire, avoir pris un repas léger ou un petit déjeuner plus copieux que d'habitude en évitant toutefois les matières grasses et les boissons alcoolisées.

 

Y a t-il un délai à respecter entre un don de sang et un don de plaquettes ?

Oui il faut laisser passer deux mois entre un don de sang et un don de plaquettes.

 

Le don de plaquettes fatigue-t-il ?

Absolument pas parce que les autres éléments du sang sont restitués au donneur par la machine (Séparateur de cellules) et par conséquent les globules rouges véhiculant l'oxygène. Les plaquettes se régénèrent ensuite en quelques heures.

 

En quoi le fait d'avoir déjà été transfusé est-il gênant pour faire un don ?

Pour des raisons de sécurité sanitaire, le don est contre-indiqué de façon définitive et donc non pratiqué dans ce cas-là, comme dans les cas suivants :

-          Epilepsie.

-          Asthme sévère

-          Allergie sévère

-          Diabète sous insuline.

-          Cancer guéri

-          Maladie cardiaque

-          Séjours dans les Iles Britanniques (plus d'un an cumulé entre 1980 et 1996)

-          Antécédents de tétanie.

Ces précautions permettent de réduire au maximum les risques qui peuvent être liés à la transfusion.

 

 Inscrit(e) et toujours pas appelé, pourquoi ?

Une fois le donneur inscrit, il est habituellement convoqué lors d'un besoin exprimé par un médecin pour le bénéfice d'un patient. De plus, les plaquettes ont une durée de vie courte (5 jours) qui ne permet pas de les congeler pour les stocker plus longtemps. Vous serez appelé en tant que de besoin.

 

Combien de dons puis-je faire dans l'année ?

Chaque individu peut donner 5 fois par an au maximum.

 

 J'ai séjourné dans tel pays, puis-je donner ?

Le don est contre-indiqué de façon définitive si:

-          Séjours dans les Iles Britanniques (plus d'un an cumulé entre 1980 et 1996).

Le don doit être suspendu de façon transitoire si :

-          Voyage dans les pays étrangers où sévit le paludisme (attendre 4 mois après le retour).

-          Vaccin Polio, Rubéole, Oreillons, Fièvre jaune, Rougeole, attendre 3 semaines. Pour les autres cas de figures, seul le médecin de l'Etablissement Français du Sang pourra apprécier et valider un don éventuel.

 

Quel est l'intervalle entre chaque don ?

Un intervalle de 4 semaines est nécessaire entre chaque don.

 

 

Est-ce qu'on peut attraper des maladies en donnant son sang, ses plaquettes ?

Le kit de prélèvement est à usage unique et stérile (il est en général ouvert devant les donneurs). Donc le don est sans danger pour le donneur. Il n'en est pas de même pour le receveur, c'est pour cela qu'il est essentiel d'être honnête au moment de l'entretien médical.

 

Si on se coupe après un don de plaquettes, est-ce qu'on risque de faire des hémorragies?

Non, car on prélève entre 1 et 5% des plaquettes du donneur, on ne prélève pas pour mettre en danger le donneur. On conseille toutefois d'éviter les sports violents après le don.

 

Combien de dons de plaquettes faudrait-il par an pour que les malades n'en manquent plus ?

Difficile de répondre. Il en faudrait beaucoup. Chaque jour, environ 1 000 dons de plaquettes sont nécessaires.

 

Une seule poche de plaquettes suffit-elle pour transfuser un patient ?

Un don de plaquettes sert à transfuser un adulte, ou 2/3 enfants. Cela peut encore varier selon la quantité de plaquettes des donneurs.

 

 

 


Le don du SANG total

 

 Le don de sang total à quoi ça sert ?

Le don de sang total est utilisé pour des transfusions et la recherche médicale.

 

Le don du sang est-il vraiment indispensable ?

Il n'existe pas de produit capable de se substituer complètement au sang humain. Le don de sang est donc irremplaçable et indispensable pour sauver des vies.
Chaque année 500 000 patients bénéficient d'une transfusion sanguine. En France, le don est bénévole, anonyme, volontaire et ne peut être source de profit financier. L'EFS s'engage à respecter ces principes fondamentaux.

 

Quelles sont les conditions à remplir pour faire un don de sang total ?

Il faut être en bonne santé et âgé de 18 à 65 ans.

 

Pour donner son sang, il faut peser au minimum 50 kg.

Il faut 400 ml de sang pour qu'une poche contienne la dose thérapeutique nécessaire au patient. Mais il ne faut pas dépasser 8ml/kg donc un poids minimum de 50kg.

 

Le volume sanguin d'un homme de 70 kg est de 5 litres

 

Quelle est la durée d'un don de sang total ?

Le don de sang total dure entre 8 et 10 minutes mais il faut prévoir 45 minutes à 1h (entretien médical, repos et collation compris).

 

Il ne faut pas être à jeun avant de donner son sang

Au contraire, il vaut mieux avoir pris un repas léger en évitant matières grasses et boissons alcoolisées.
Pour un premier don, munissez-vous d'une pièce d'identité indispensable pour votre inscription

 

Le don de sang ne fatigue pas.

Après avoir donné son sang, la moelle et les organes qui stockent les cellules jeunes vont très rapidement revenir à un chiffre normal.
Le plasma et les plaquettes se régénèrent en quelques heures.
Pour les globules rouges, il faut plusieurs jours (une quinzaine) car la moelle osseuse ne décharge pas immédiatement de jeunes hématies.

Chez une personne en bonne santé cela n'entraîne aucun inconvénient.
Toutefois un effort physique important est déconseillé dans les 24 h qui suivent un don ainsi que les trajets prolongés en voiture.

 

Il n'est pas possible de donner son sang pour une personne précise.

Pour des raisons médicales et éthiques, le don dirigé est interdit en France. L'anonymat est un principe fondamental du don du sang, le donneur ne connaît pas le malade qui recevra son sang et vice versa.

 

 Combien puis-je faire de dons de sang total par an ?

On peut faire 5 dons de sang total par an (3 pour les femmes) avec un intervalle de deux mois entre chaque don. Il faut savoir que votre volume sanguin se reconstitue en quelques heures.

 

Le don prolongé n'a aucune conséquence néfaste sur la santé.

Il n'y a aucun inconvénient à donner 5 fois par an et pendant de très longues années.

 De nombreux donneurs de sang bénévoles ont donné pendant plus de 40 ans sans aucun effet secondaire pour leur état de santé. Pour contrôler l'absence de conséquences de dons répétés, chez les donneurs de plaquettes et de plasma, en plus du contrôle de l'hématocrite (proportion de globules rouges/plasma), des contrôles biologiques sont effectués régulièrement : suivi de la Numération Formule Sanguine (NFS) et bilan de coagulation chez les donneurs de plaquettes, bilan protéique chez les donneurs de plasma.

 

La carte de donneur de sang est délivrée après le 2eme don :

La carte de donneur définitive est validée lors du deuxième don, en particulier pour confirmer la détermination du groupe sanguin. Il est recommandé de ne la remettre au donneur qu'à l'issue de ce deuxième don, après vérification du groupe sanguin et du groupe rhésus.

La carte est établie par l'établissement de transfusion sanguine après que le donneur ait été jugé apte au don sur la base de l'examen médical, des contrôles biologiques pré-dons et des résultats des analyses et tests de dépistage post-dons.
Elle est demandée lors de tout don ultérieur au moment de l'accueil afin d'être dûment complétée.

Une carte de donneur de sang provisoire peut être délivrée au donneur après le 1er don.

 

Combien de temps après un don, le sang est-il transfusé ?

Le sang ne se conserve pas très longtemps, il est donc transfusé dans les 42 jours pour les globules rouges et dans les 5 jours pour les plaquettes.

 

La France n'importe pas de sang .

Comme l'indique la loi du 1er juillet 1998 (alinéa de l'article L 668-5)
"L'Etablissement Français du Sang ne peut recourir à des produits sanguins labiles issus de collectes faites en dehors du territoire français qu'avec l'autorisation de l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé".

 

Quatre mois d'attente sont nécessaires après un piercing ou un tatouage :

En France et en Europe, une contre-indication temporaire de 4 mois est appliquée après la réalisation d'un tatouage ou d'un piercing. Tout passage de la barrière cutanée par des aiguilles ou par des objets tranchants représente un risque de transmission de virus ou de bactéries, ce risque est d'autant plus important que les instruments utilisés servent pour plusieurs personnes. Si l'on n'est pas absolument certain des conditions de stérilisation des aiguilles et des instruments utilisés, on peut considérer qu'il s'agit d'une situation à risque élevé de contracter un virus tel que le virus de l'hépatite C.
Pour pouvoir détecter le virus, il faut que celui-ci une fois passé dans l'organisme, ait fabriqué des anticorps détectables par les tests. Nous savons que quatre mois après l'exposition au virus, s'il y a eu transmission, le test est positif.

 

Une personne transfusée ne peut pas donner son sang.

Depuis le 15 septembre 1997, une personne ayant été transfusée ne peut plus donner son sang qu'elle qu'ait été la date de la transfusion. Le Ministère de la santé a mis en place cette mesure afin de rendre encore plus grande la sécurité pour les malades.

Il s'agit d'une mesure de précaution afin de protéger en l'état actuel des connaissances médicales la santé des personnes qui devront être transfusées. Certains virus aujourd'hui inconnus peuvent, en passant d'un donneur à un receveur qui devient lui-même donneur, devenir au bout de longues années dangereux pour le dernier receveur de la chaîne.

 

Une personne ayant séjourné 1 an au Royaume-Uni entre 1980 à 1996 ne peut pas donner son sang :

Le Ministre de la Santé et de la Solidarité a décidé d'exclure du don du sang les personnes ayant séjourné dans les Iles Britanniques pour une durée d'1 an et plus (nombre de séjours cumulés) entre 1980 et 1996. Un an dans les îles Britanniques pendant la période de 1980 à 1996 correspond à 20 jours par an chaque année pendant cette période.
Il s'agit d'une précaution maximale face à un risque théorique d'une transmission du nouveau variant de la maladie de Creutzfeldt Jacob par les produits sanguins. Aujourd'hui ce risque de transmission du nv-MCJ par le sang n'a pas été démontré.


 

 

 

LE DON DE PLASMA

 

Le don de plasma est utilisé pour :

-          La préparation des vaccins et des sérums.

-          La prévention de la maladie du nouveau né liée au rhésus

-          Remède contre l'hémophilie.

 

Quelles sont les conditions à remplir pour faire un don de plasma ?

Vous pouvez donner votre plasma si vous avez entre 18 et 65 ans et que vous êtes en bonne santé.

 

Comment se passe ce don ? Quelle est la durée d'un don de plasma ?

Seul le plasma est prélevé : le prélèvement se fait en une piqûre et dure 45 minutes mais il faut prévoir 1h30 (entretien médical, collation et repos compris). Le volume de plasma atteint au maximum 600 ml par séance.

 

A quelle fréquence puis-je donner mon plasma ?

Vous pouvez donner votre plasma 20 fois par an au maximum en respectant un intervalle de 2 semaines en chaque don.

 

 

Le don de moelle osseuse

 

Pour guérir certaines maladies graves touchant la moelle osseuse (comme les leucémies par exemple), le médecin dispose de divers moyens thérapeutiques, dont la greffe de moelle osseuse. Celle-ci n'est pas systématique mais elle représente, associés à d'autres traitements et dans certains cas, le seul espoir de guérison.


Une des conditions absolues du succès de cette greffe est la compatibilité entre le donneur et le receveur.
Ainsi lorsqu'une greffe de moelle osseuse est envisagée, le médecin va d'abord rechercher un donneur parmi les frères et sours du malade (qui ont plus de chances de présenter des caractéristiques tissulaires, ou système HLA quasi identiques). Il y a alors 1 chance sur 4 de trouver cette compatibilité parmi la fratrie.

 

Quand ce donneur n'existe pas, le médecin fait alors appel au Registre national et aux Registres internationaux des volontaires au don de moelle osseuse pour y rechercher un donneur qui aura fait la démarche de s'inscrire comme donneur volontaire et dont les caractéristiques tissulaires seront aussi proches que possible de celui du receveur. Cette compatibilité est très rare.c'est pour quoi il est important de développer le nombre de donneurs inscrits pour augmenter les chances du malade de trouver une compatibilité.
 

 

Qu'est ce que la moelle osseuse ?

La moelle osseuse (à ne pas confondre avec la moelle épinière située dans la colonne vertébrale) est le site de fabrication des cellules sanguines : globules blancs, globules rouges et plaquettes.

De couleur rouge ou jaune, la moelle osseuse est 1 tissu épais et mou que l'on trouve dans la cavité des os (et plus particulièrement au niveau des os du bassin, des fémurs et du sternum).

Pour les greffes, on utilise la moelle rouge, seule fonctionnelle pour la fabrication des cellules sanguines

La moelle osseuse contient les cellules souches hématopoïétiques c'est à dire les cellules qui produisent des cellules sanguines :

·         globules rouges qui transportent l'oxygène ;

·         globules blancs qui protègent des infections ;

·         plaquettes qui permettent la coagulation du sang (arrêtent les saignements)

 

Une maladie de la moelle osseuse peut dans certains cas justifier une greffe:

·         soit une autogreffe, utilisant la propre moelle osseuse du malade précédemment prélevée et réinjectée au moment approprié;

·         soit une allogreffe  (ou greffe allogénique) faisant appel à un donneur familial ou non.

 

Moelle épinière :

La moelle épinière a le rôle de conduction de l'influx nerveux. Elle est située dans la colonne vertébrale. Elle n'est pas touchée lors d'un prélèvement de moelle.

 

Les deux types de maladies qui demandent le recours à  une greffe

1. Les maladies cancéreuses (80% des cas)
Une moelle est malade notamment dans le cas de leucémies aiguës ou chroniques et de certaines atteintes du système ganglionnaire.
2. Les maladies non malignes
Il peut s'agir d'aplasies médullaires (arrêt du fonctionnement de la moelle osseuse) acquises après une hépatite, une intoxication chimique ou sans cause évidente, ou d'aplasies médullaires congénitales.
Il peut s'agir aussi de déficit immunitaire sévère, ou d'anomalie héréditaire de la fabrication des globules rouges (thalassémie ou déparocytose).

Une maladie affectant la moelle osseuse a de graves conséquences : en effet, l'absence de globules rouges entraîne une anémie; l'absence de globules blancs, des infections; et celle des plaquettes, des hémorragies.

 

La greffe de moelle osseuse a pour but la reconstitution du système hémato-immunitaire et la guérison de maladies graves, parfois mortelles.

La greffe de moelle osseuse consiste à remplacer la moelle du receveur - et donc la production des cellules sanguines - après qu'elle ait été détruite par une chimiothérapie et/ou radiothérapie

La nouvelle moelle est prélevée sur le donneur par simple ponction (en général dans l'os iliaque du bassin) sous anesthésie générale de courte durée et, réinjectée par voie intraveineuse chez le receveur.

 

L'indispensable compatibilité donneur/malade

La réussite de la greffe dépend de la compatibilité entre le donneur et le malade. Pour y parvenir, il faut donc donner au malade une moelle osseuse aussi identique que possible à la sienne.

Quand frères et sours ne sont pas compatibles entre eux (ce qui est assez fréquent), on a recourt à des donneurs non apparentés, qui ont fait la démarche de s'inscrire sur le fichier des donneurs volontaires bénévoles de moelle osseuse.

Pour augmenter les chances de guérison de nombreux malades en attente d'être greffés, ce fichier doit se développer et se rajeunir régulièrement., avec en autre de nouveaux profils masculins et d'origines culturelles variées.

 

La compatibilité se détermine en fonction de marqueurs génétiques appelés antigènes d'histocompatibilité humaine (HLA), qui constituent un système polymorphe très complexe.
Le donneur le plus compatible est un frère ou une sour possédant les mêmes antigènes parentaux.
Si la probabilité de trouver un donneur HLA compatible au sein d'une même fratrie est de un peu plus de 1 sur 4, cette probabilité peut chuter à 1 sur 1 000 000, voire moins, lorsque la compatibilité est recherchée entre deux individus pris au hasard.

 

Comment détermine t-on le groupe tissulaire (HLA) ?

Avec un petit prélèvement de sang. Le groupe tissulaire est déterminé par un laboratoire spécialisé, rattaché à France Greffe de Moelle

 

Pourquoi un registre de donneurs volontaires ?

Le Registre français des donneurs de moelle osseuse non apparentés : un Registre national au cour d'un réseau mondial de Registres de donneurs.

 

Seuls les 25% à 30% de malades ont un donneur HLA identique dans leur fratrie, leur permettant de bénéficier d'une greffe de cellules souches hématopoïétiques.
Les autres ne pourront compter que sur les cellules souches hématopoïétiques d'un donneur volontaire, non apparenté (qui n'est pas de la même famille).

Le Registre national, créé par l'association France Greffe de Moelle, recense tous les volontaires au don de moelle osseuse. Il permet aujourd'hui de gérer les demandes concernant les malades nationaux et internationaux et de transmettre aux médecins greffeurs les réponses possibles concernant les donneurs, après consultation du Registre français et de l'ensemble des Registres internationaux.

 

S'inscrire dans le registre implique : 

- Signaler tout changement d'adresse et d'identité auprès de l'Agence de la biomédecine (Registre France Greffe de Moelle).
- Rester fidèle à son engagement. En effet, le volontaire peut ne pas être appelé dans l'immédiat (pas de patient compatible).

Les démarches pour donner :

Pour s'inscrire sur le fichier des donneurs de moelle osseuse il faut avoir entre 18 ans et 50 ans et être en bonne santé.

Les personnes resteront inscrites sur le registre des donneurs volontaires jusqu'à l'âge de 60 ans révolus si elle ne se révoque pas du fichier.

 

Télécharger le formulaire d'engagement volontaire d'inscription sur :

-          - le mini-site de la moelle osseuse de l'Aagence de biomédecine

Pour plus de renseignements et recevoir un formulaire d'engagement volontaire, appeler le N° vert de l'agence de biomédecine : 0 800 20 22 24.

 

- Ou le site de la Fédération d'association en faveur du don (France Adot) http://www.france-adot.org/adot/index.php (rubrique moelle osseuse)

 

Il faut remplir le formulaire d'inscription d'engagement volontaire, le signer et l'envoyer soit :

- Agence de bBiomédecine

Registre France Greffe Moelle

1, avenue du Stade de France - 93212 Saint Denis la Plaine Ceédex

ou en appelant l'Agence au 01 55 93 65 34

 

- France ADOT de votre département

Cordonnées sur le site ADOT http://www.france-adot.org/  dans la Rubrique « les Adots » :  http://www.france-adot.org/adot/index.php

 

En quoi consiste le formulaire d'engagement volontaire ?

Le formulaire d'engagement volontaire est un document à remplir et à signer pour concrétiser son engagement et  poursuivre les démarches pour s'inscrire sur la liste des donneurs volontaires.

Le don de moelle osseuse se fera dans un deuxième temps lorsqu'un malade compatible en aura besoin.

 

Comment s'organise un prélèvement de la moelle osseuse ?

Le médecin ne prélève la moelle osseuse qu'afin de la greffer à un malade. La quantité de moelle prélevée est en rapport avec la morphologie du receveur.  Le prélèvement s'effectue par plusieurs ponctions au niveau des os du bassin.

Le donneur est hospitalisé la veille de l'intervention. Le lendemain il est amené au bloc opératoire pour y subir le prélèvement. L'intervention est réalisée sous anesthésie générale, elle est de très courte durée. La moelle est prélevée par ponction osseuse au niveau de l'os iliaque (os du bassin). La moelle est aspirée dans des seringues et réinjectée dans une poche de transfusion. Environ 1% de la moelle du donneur est retirée : cette quantité est compensée rapidement par l'organisme dans les jours qui suivent le don. Il ne s'agit pas d'une opération à proprement parlé, puisqu'il n'y a aucun geste chirurgical, c'est une simple ponction réalisée sous anesthésie de courte durée pour un meilleur confort du donneur.

 

L'activité de la moelle osseuse augmentera immédiatement après la ponction et réparera cette perte qui n'aura aucune conséquence sur la numération sanguine (il est prévu une transfusion de son propre sang après le prélèvement de moelle). Votre moelle osseuse est en effet un tissu qui régénère en permanence.

La moelle est injectée au receveur par voie intraveineuse, comme une transfusion.

Hormis les risques associés à toute forme d'anesthésie évalués avant le don, le don de moelle osseuse est sans danger.

Ce don justifie un arrêt de travail de 8 jours. Cette hospitalisation n'entraîne aucun frais pour le donneur et le receveur. La législation prévoit la prise en charge des frais afférents au prélèvement par l'établissement de santé chargé du prélèvement et de la greffe (frais de transport, frais d'examens, frais d'hospitalisation et indemnisation de la perte de rémunération subie par le donneur).

 

Il faut tout d'abord savoir qu'il existe deux types de prélèvements et que c'est le médecin qui est le décideur

 

Comment se passe la greffe ?
L'injection de la moelle osseuse ou des cellules souches périphériques s'effectue en règle générale 48 heures après la fin de la préparation.
L'allogreffe de moelle osseuse est injectée le plus tôt possible après le prélèvement.
Dans de rares cas, les cellules souches périphériques congelées sont décongelées au pied du lit du patient par immersion dans de l'eau stérile à 37° C et immédiatement injectés dans la circulation sanguine du malade.
Dans tous les cas, la greffe est effectuée par voie intraveineuse.

 

Quelles sont les étapes de la préparation du patient à la greffe ?

Avant la greffe, le patient doit recevoir une préparation à la greffe dont le but est de détruire les cellules malignes et, dans le cadre des allogreffes de moelle, de détruire le système immunitaire du receveur afin d'éviter le rejet du greffon.
Les moyens utilisés sont la radiothérapie et la chimiothérapie associées de façons variables en fonction de chaque situation.

 

Critères et étapes clés du don

Conditions minimales

1.      Être âgé de plus de 18 ans et de moins de 51 ans.

2.      Se savoir en bonne santé.

3.      Répondre à un questionnaire de santé : pour la sécurité maximale du malade comme pour celle du volontaire au don, le médecin du centre donneur l'interrogera sur : son état de santé récent ou ancien ; sa vie personnelle. L'une des clés de la sécurité du malade est donc la franchise lors de l'entretien avec le médecin de prélèvement.)

4.      Faire des examens cliniques et les tests biologiques : à partir d'une prise de sang, détermination de groupe HLA, sérologies virales / groupe sanguin ABO et rhésus / numération des éléments du sang

5.      Accepter, comme l'exige la loi, l'anonymat entre le donneur et le malade.

6.      Informer le centre de prélèvement de tout changement important concernant son état de santé ou son lieu de résidence.

7.      Durée d'inscription sur le fichier : jusqu'à l'âge de 60 ans.

 

L'engagement du donneur est révocable à tout moment

 

 

Les étapes du don

1.                  Je m'informe et je réfléchis

2.                  Je m'engage, je fais une prise de sang pour déterminer mes caractéristiques génétiques

3.                  Je m'inscris sur le  Registre national des volontaires pour le don de moelle.

4.                  Je reste joignable et me rends disponible

5.                  Confrontation des données du malade avec le typage des volontaires

6.                  Je suis appelé

7.                  Je passe un entretien et de nouveaux examens

8.                  Je suis hospitalisée 48h pour un prélèvement de moelle osseuse sou anesthésie générale

9.                  Le malade est greffé

 

Lorsqu'on est appelé pour un don de moelle osseuse : doit-on venir tout de suite ? Est-ce qu'on a le temps de s'organiser ?

Oui, on a environ 1 mois pour s'organiser.

 

Est-ce que l'employeur a le droit de refuser ?

Il s'agit d'un arrêt de travail pour hospitalisation, il ne peut pas refuser.

 

Si on a donné une fois pour un malade qu'on ne connaît pas, et que son frère ou sa sour tombe malade et que par hasard on est compatible, est-ce qu'on peut donner encore ?

Si on a déjà donné et que quelqu'un contracte la maladie dans sa fratrie et que l'on est compatible, on sera alors autorisé à donner pour son frère ou sa sour.

 

Combien faut-il de temps pour savoir si la greffe a fonctionné ?

On va pratiquer 1 ou 2 mois après sa sortie d'aplasie un myélogramme et on va regarder le chimérismeb (la proportion de moelle propre au receveur par rapport à celle du donneur). Le chimérisme va nous dire si la greffe a pris ou pas, après il faut voir la GVHc (qui peut être mortelle) et espérer que l'effet GVLd va être maximum.

a Une substance prophylactique empêche la survenue de la maladie.

b Le chimérisme est fait suite à une ponction de moelle. Il permet de déterminer le

pourcentage de cellules du donneur et du receveur sachant que le but recherché est un

chimérisme 100% donneur.

c GVH = greffon versus hôte, ce sont les cellules du donneur qui s'attaquent aux cellules

du receveur. Cela peut, en cas de GVH très grave, entraîner la mort.

d GVL= greffon versus leucémie, ce sont les cellules du donneur qui s'attaquent aux

cellules leucémiques restantes.

 

Quelles sont les autres possibilités de donner sa moelle osseuse ?

Le don de cellules souches périphériques

Dans certains cas, dans l'intérêt du malade, le médecin peut demander au donneur un prélèvement de cellules souches par voie veineuse. Dans ce cas, le donneur reçoit un traitement par injection qui stimule la production des cellules souches de la moelle et les fait passer dans le sang où elles sont recueillies par cytaphérèse.

Le don de lymphocytes

Pour prévenir ou traiter une rechute de la maladie du patient, son donneur peut être rappelé pour un don de cellules appelées lymphocytes. En effet, ces cellules doivent absolument venir du même donneur. Ce don, en général dans les deux ans suivant le don de moelle osseuse (délai variable), consiste en un prélèvement de sang.Ce prélèvement par cytaphérèse simple ne nécessite ni anesthésie, ni médicament et dure environ trois heures.

 

Quelles sont les contre-indications principales au don de moelle osseuse ?

Affections cardiaques, hypertension artérielle, affections cancéreuses, affections métaboliques (diabète, insuffisance hépatique), traitements par anti-coagulants, affections neuromusculaires et certaines allergies.
En définitive, le médecin de votre centre donneur déterminera les éventuelles contre-indications au don de moelle osseuse.

 

Peut-on connaître la personne à laquelle nous faisons un don de moelle osseuse ?

Le donneur ne peut pas connaître la personne à qui il fait un don de moelle osseuse car la loi française rend l'anonymat obligatoire pour ce don. Cette disposition légale, inspirée de la pratique de la transfusion sanguine, réaffirme les trois principes forts que sont le consentement, la gratuité et l'anonymat.

 

Pourquoi n'existe-t-il pas de banque de moelle osseuse ?

Un donneur potentiel n'est prélevé que s'il y a un receveur compatible (malade) qui doit effectivement être greffé. Créer une banque de moelle osseuse reviendrait alors à risquer de prélever des donneurs dont les cellules ne seraient jamais greffées.

 

Comment la moelle osseuse se conserve-t-elle entre le prélèvement et la greffe ?

En règle générale, après le prélèvement, la moelle est maintenue à température ambiante pendant son transfert jusqu'au lieu de greffe. Il arrive qu'elle soit réfrigérée à 4 degrés si ce trajet est trop long. De façon exceptionnelle, la moelle osseuse peut être congelée pour des raisons purement logistiques liées aux difficultés de transport.

 

Peut-on donner sa moelle osseuse si on est allergique et que l'on reçoit des injections mensuelles de désensibilisation ?

L'allergie ne constitue pas obligatoirement une contre indication au don. En fait le problème du don est complètement lié à la question de pouvoir ou non avoir une anesthésie générale sans risque. La réponse n'est pas unique. Tout dépend du type d'allergie. Avant toute inscription et à fortiori avant tout don, un avis spécialisé (l'avis du médecin) sera demandé.

 

Inscrit(e) et toujours pas appelé(e), pourquoi ?

Le don de moelle osseuse est un peu différent des autres dons : il faut savoir qu'en s'inscrivant sur le fichier des donneurs de moelle osseuse on n'est jamais certain de donner un jour, cependant il et primordiale de s'inscrire sur ce fichier pour que les malades puissent continuer à espérer. On peut avoir la chance de donner comme on peut ne jamais être convoqué.

 

Un prélèvement de moelle osseuse entraîne-t-il des frais pour le donneur ?

Non, l'établissement de santé qui réalise le prélèvement prend à sa charge les frais d'examens afférents au prélèvement, la totalité des frais d'hospitalisation, les frais de transport ainsi que, le cas échéant, l'indemnisation de la perte de rémunération subie par le donneur.

 

Comment la moelle osseuse se conserve-t-elle entre le prélèvement et la greffe?

 En règle générale, après prélèvement, la moelle osseuse est maintenue à température ambiante pendant son transfert jusqu'au lieu de greffe. Il arrive qu'elle soit réfrigérée à 4° si ce trajet est trop long.
De façon exceptionnelle, la moelle osseuse peut être congelée pour des raisons purement logistiques liées aux difficultés de transport.

 

Le don de sang de cordon (ou sang placentaire), qu'est-ce que c'est ?

Le sang provenant du placenta contient des cellules souches hématopoïétiques que l'on peut prélever après la naissance de l'enfant sans danger ni pour lui-même ni pour sa mère.
Ces cellules congelées et conservées dans des « banques autorisées » sont intéressantes car elles sont considérées comme « naïves » sur le plan immunologique et sont donc potentiellement moins agressives pour le receveur que les cellules souches hématopoïétiques adultes de la moelle osseuse ou du sang périphérique.
Lorsque aucun donneur parfaitement compatible n'est trouvé ni dans la famille ni dans les Registres de donneurs volontaires, une greffe de sang placentaire peut être envisagée dans des situations précises.

 

Une fois inscrit sur le Registre national France Greffe de Moelle, que se passe-t-il ?

A la suite de l'inscription, la "carte d'identité tissulaire " c'est-à-dire le résultat de du typage HLA est saisi sur le système informatique du Registre France Greffe de Moelle.
Chaque jour, les caractéristiques tissulaires sont comparées, informatiquement, aux caractéristiques tissulaires des donneurs français et des donneurs internationaux.
Les résultats de ces comparaisons sont mis à la disposition de l'ensemble des centres donneurs et des centres greffeurs sur la base de données du Registre national, via Internet.
Un jour, un donneur peut-être compatible ou partiellement compatible avec l'un de ces patients, il est alors avisé par le centre donneur.

 

Combien de donneurs potentiels de moelle osseuse le registre français contient-il ?

L'actuel r Registre français contient près de 140 000 donneurs Une stratégie d'augmentation du Registre France Greffe de Moelle est planifiée sur 10 ans dans le but de recruter 10 000 nouveaux donneurs par an. Tout ceci afin de pouvoir réaliser, au terme de ce recrutement, 50% des allogreffes de moelle osseuse non-apparentées à partir du rRegistre français.

 

Comment fonctionne le Registre international de donneurs non apparentés de moelle osseuse :

Un certain nombre de pays possèdent un Registre de donneurs non apparentés de moelle osseuse. Le Registre est une banque de données informatisée qui comprend le nom des donneurs de moelle osseuse ainsi que leur type HLA. Ce registre est mis à jour régulièrement au fur et à mesure que des nouvelles données se présentent. Tous les pays ayant un tel registre sont en contact permanent entre eux. Lorsqu'un malade ne trouve pas de moelle osseuse dans sa famille, ni dans son pays, il a la possibilité d'en trouver dans un autre pays faisant partie du registre international. Ce registre a pour but de mettre en contact des patients de différents pays ayant besoin d'une greffe avec des donneurs non apparentés compatibles, engagés et en bonne santé. Les informations sont traitées en toute confidentialité.

 

Liste des pays figurant sur le registre international des donneurs de moelle osseuse/ ayant un registre de donneurs de moelle osseuse : A ce jour 56 pays détiennent un registre de donneurs de moelle osseuse : Afrique du Sud, Allemagne, Angleterre, Arabie Saoudite, Argentine, Arménie, Australie, Autriche, Belgique, Bosnie, Brésil, Bulgarie, Canada, Chine, Corée, Croatie, Chypre, Danemark, Espagne, Estonie, Etats-Unis, Finlande, France, Grèce, Hong-Kong, Hongrie, Inde, Irlande, Israël, Italie, Japon, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Macédoine, Mexique, Norvège, Nouvelle Zélande, Pays-Bas, Pays de Galles, Pologne, Portugal, République Tchèque, Roumanie, Russie, Saint-Marin, Serbie, Singapour, Slovaquie, Suède, Suisse, Taiwan, Thaïlande, Turquie, Ukraine, Uruguay. (Source : Agence de Biomédecine, communiqué de presse du 16 novembre 2005. Site : http://www.agence-biomedecine.fr/fr/presse/doc/DP_16nov2005.pdf)

 

Changement d'adresse, d'état civil, des questions, qui contacter ?

Si un volontaire au don change d'adresse il est primordial de prévenir le centre donneur, ou bien contacter le secrétariat du Registre France Greffe de Moelle à l'Agence de la biomédecine.
Cette démarche est indispensable pour que le donneur reste joignable et donc disponible pour les patients.

 

Que veut dire être présélectionné pour donner sa moelle osseuse ?

A la suite de l'inscription, le centre donneur peut contacter la personne volontaire dans un laps de temps très variable et la convoquer pour un entretien et des examens complémentaires.
Ces examens consistent en une prise de sang dont le but est d'affiner le typage HLA. (compatibilité génétique)
A ce stade, la personne volontaire est pressentie pour donner mais ce n'est pas encore une certitude.
Les résultats sont transmis au centre greffeur qui prendra la décision finale quant à la sélection définitive.
Le centre donneur se charge d'informer les volontaires de la décision finale. Et si un donneur présente davantage de compatibilité pour le patient, la personne volontaire au don reste cependant inscrit et disponible pour les autres patients.

 

Que se passe-t-il une fois sélectionné pour faire un don de moelle osseuse?

Une fois la date du prélèvement établie, le centre donneur, en lien avec le Registre France Greffe de mMoelle, se charge :
- de contacter le service d'hématologie de l'hôpital où le prélèvement aura lieu
- de prendre rendez-vous avec l'équipe médicale de prélèvement et
- de réserver une chambre dans un service de l'hôpital.
Le centre donneur organise avec le donneur la consultation pré-anesthésique. C'est grâce à cette consultation que l'équipe médicale pourra établir l'aptitude finale à donner.

 

Y'a-t-il des démarches administratives à accomplir ?

Le donneur devra se rendre au Tribunal de Grande Instance de son domicile afin de confirmer son consentement au don de moelle osseuse. Cette démarche permet de recueillir le libre accord du donneur pour le prélèvement ainsi que le fait qu'il est été correctement informé de la procédure.

 

 

 


 

Le don d'organes

 

donneur ou pas.

Pourquoi et comment je le dis à mes proches

 

DON Dd'ORGANES POST MORTEM

 

En matière de don et de greffe d'organes, la loi française prévoit que la volonté du défunt prime sur toutes les autres. Mais faute d'en avoir parlé ensemble, des familles touchées par le deuil brutal d'un être cher se trouvent chaque année dans la situation difficile de décider au nom de leur proche. Autant de moments douloureux pour les parents, les amis.

Que nous soyons pour ou contre le don de nos organes, notre choix doit être connu de nos proches pour les aider dans des circonstances difficiles. N'oublions pas non plus que notre choix peut aussi sauver des vies.

 

Donner. Pourquoi ?

Depuis la première greffe, il y a cinquante ans, plus des 70 000 personnes en France ont pu bénéficier d'une greffe, accédant ainsi à une vie quotidienne entourées de leur famille, de leurs amis, de leurs collègues... retournant à des activités impensables auparavant : travail, sorties, sports, voyages...

Toutes ces vies prolongées, les greffés et leurs familles les doivent à la générosité de leur donneur.


- Un nombre croissant de malades en attente de greffe

La greffe d'organe, c'est le remplacement d'un organe défaillant par un organe sain, appelé greffon.
Chaque année, près de 12 000 personnes ont besoin d'une greffe d'organe pour continuer à vivre ou pour mieux vivre. Ce nombre augmente régulièrement du fait de l'allongement de la durée de vie mais aussi du fait d'un manque de greffons. Un peu plus de 4000 personnes sont greffées annuellement et plus de 200 malades décèdent faute de greffons.

- Le prélèvement d'organes n'est possible que dans des conditions exceptionnelles.

Seules les personnes décédées en état de mort encéphalique dans un service de réanimation peuvent être prélevées. Elles sont peu nombreuses : 2500 personnes sont recensées chaque année en état de mort encéphalique et 1300 seulement sont effectivement prélevées.
Ne sachant pas si le défunt était opposé ou favorable au don de ses organes ou de ses tissus, un tiers des proches consultés refuse le prélèvement lorsque la question leur est posée à l'hôpital, par le médecin ou l'infirmière.  C'est pourquoi il est si important de faire part de sa position à ses proches.

 Pourquoi est-ce difficile d'aborder le sujet en famille ou avec ses proches?

Le don d'organes implique d'envisager sa propre disparition ou celle de ses proches, alors que le sujet de la mort a aujourd'hui disparu de notre quotidien. On évite d'en parler. Or c'est l'évitement qui peut provoquer des situations d'angoisse, et non le fait d'en parler, y compris avec des enfants, qui pensent à la mort beaucoup plus souvent qu'on ne le croit.

Comment aborder le sujet ?

Certaines occasions peuvent aider à parler du don, comme l'existence d'une personne malade que l'on connaît. Des maladies comme le diabète ou l'insuffisance rénale, l'hospitalisation d'un enfant, ou une émission sur ce thème à la télévision peuvent également amener à évoquer le sujet.
En règle générale, les questions graves ne sont pas abordées de façon formelle en famille, mais plutôt à l'occasion d'une simple conversation. C'est une bonne manière d'amener chacun à réfléchir au sujet. Chacun a ensuite la possibilité de choisir avec qui il va avoir envie d'en parler : un parent, un copain, un frère ou une sour.

Que dit la loi ?

Les trois grands principes de la loi de bioéthique sont le consentement, la gratuité du don et l'anonymat entre le donneur et le receveur.
1. Principe du « consentement présumé » après sa mort, toute personne est considérée consentante au don d'éléments de son corps en vue de greffe, si elle n'a pas manifesté son opposition de son vivant. La loi nous donne donc la liberté de décider personnellement. En cas de décès, le médecin demandera aux proches si le défunt était opposé au don d'organes.
2. Gratuité : le don d'organes est un acte de générosité et de solidarité entièrement gratuit. La loi interdit toute rémunération en contrepartie de ce don.
3. Anonymat : le nom du donneur ne peut être communiqué au receveur, et celui du receveur aux proches du donneur. La famille du donneur peut cependant être informée des organes et tissus prélevés ainsi que du résultat des greffes, si elle le demande.
 

Les étapes du don

1. Diagnostic de la mort encéphalique

2. -     information de la famille

-          recherche de la volonté du défunt (registre national des refus, documents, carte de donneur,

-          Recueil du témoignage de la famille est à la volonté du défunt

3. -   Recherche des antécédents médicaux du défunt et d'une maladie transmissible

4  -   Pas d'opposition au prélèvement

-          Transfert au bloc opératoire

-          Fin du prélèvement et restitution du corps à la famille 

5. Choix des receveurs inscrits à la liste d'attente en fonction des priorités et la compatibilité donneur receveur

6. La greffe.

 

 

Qu'est-ce que la mort encéphalique ou cérébrale ?

C'est le décès provoqué par l'arrêt définitif du fonctionnement du cerveau. Il est consécutif à un traumatisme crânien (accidents de la voie publique, accident vasculaire cérébral, suicide par exemple).

C'est un état très rare (environ 2 000 décès sur 500 000 chaque année en France), ce qui n'a rien à voir et qu'il ne faut pas confondre avec certains comas.

En cas de mort encéphalique, l'activité cardiaque et la respiration sont maintenues artificiellement. Cela permet aux organes de recevoir l'oxygène indispensable pour qu'ils puissent être prélevés et greffés. Ce maintien artificiel ne peut durer que quelques heures.

 

Quelle est la position des confessions religieuses ?

Le prélèvement d'organes, qui a pour finalité de sauver ou d'améliorer la qualité de vie, ne rencontre pas d'objection de principe. Toutes les religions invitent leurs fidèles à une réflexion en faveur du don et disent leur assentiment dès lors qu'il s'agit de sauver une vie en péril.

Existe-t-il une limite d'âge pour être donneur ?

Il n'y a pas de limite d'âge. Seule la qualité des organes est prise en compte. Si un cour est rarement prélevé après 60 ans, les reins, le foie ou les cornées peuvent l'être sur des personnes beaucoup plus âgées.

Et si le défunt est un enfant ?

Quand une personne mineure décède, les personnes titulaires de l'autorité parentale doivent consentir par écrit au don en vue de greffe.

Après l'opération de prélèvement, comment le corps est-il rendu à la famille ?

Le prélèvement est un acte chirurgical, effectué au bloc opératoire avec toutes les précautions habituelles, et qui n'entraîne aucun frais pour la famille. L'aspect du corps du défunt est respecté. Après une toilette mortuaire, le corps est restitué à la famille qui peut organiser les funérailles.

Le prélèvement d'organes ne change rien à l'organisation des obsèques et aux démarches administratives. La famille peut ramener le corps du défunt à domicile si elle le souhaite.


Où prélève-t-on ?

Les prélèvements d'organes se font uniquement dans des hôpitaux publics ayant une autorisation spécifique accordée par le Ministère de la santé

Quels organes greffe-t-on ?

Organes : Reins, Cour, Foie, Poumons, Pancréas, Intestin grêle

Tissus : Cornée, Peau, Valves cardiaque, Artères, Os

Chaque année, en France, sont réalisées environ 2500 greffes de rein1000 greffes de foie, 340  greffes de cour, 180 greffes de poumons, 20 greffes de cour-poumons, 100 greffes de pancréas et quelques greffes d'intestin.

Des tissus sont également greffés, notamment les cornées (fine pellicule transparente à la surface de l'oil) avec plus de 4000 greffes.

Peut-on faire des greffes d'organes à partir d'un donneur vivant ?

Oui, la loi autorise le don et le prélèvement de ses organes de son vivant. C'est le cas par exemple du rein, d'une partie du foie ou très rarement du poumon. Ce don n'est possible que si le donneur est majeur et très proche du receveur, au sein de la famille (frère, sour, parents, fils, fille, grand-parents, conjoint, oncle et tante, cousins germains, conjoint du père ou de la mère, et toute personne apportant la preuve d'une vie commune d'au moins deux ans).

Quand greffe-t-on ?

Lorsque les traitements deviennent insuffisants, la maladie entre dans un stade que les médecins appellent terminal : le seul espoir est alors la greffe. Si certains organes ou tissus peuvent être remplacés par des éléments artificiels (artères, prothèse osseuse, valvule cardiaque), d'autres ne le peuvent pas : aujourd'hui, il n'existe ni poumon, ni foie artificiels ayant fait preuve de leur efficacité.

Qui greffe ?

Les greffes d'organes sont toujours pratiquées par une équipe spécialisée dans la maladie concernée et autorisée par le ministre de la Santé.

 

 

Où prélève t'on ?

Les prélèvements d'organes et de tissus se font uniquement dans des hôpitaux publics ayant une autorisation spécifique accordée par le Ministère de la santé.

 

Que faire pour être greffé ?

La greffe relève d'une décision médicale. Les malades devant avoir une greffe sont inscrits sur une liste nationale d'attente. La durée de cette attente dépend du nombre de greffons disponibles et du nombre de malades inscrits ou de facteurs qui sont propres à chacun, comme le groupe sanguin ou le groupe tissulaire.
Actuellement, en France, le délai d'attente pour être greffé varie selon l'organe concerné ; il peut être de plusieurs années. Une priorité est prévue pour les patients atteints d'une défaillance aiguë conduisant à une mort rapide aux enfants ou aux malades qui ont peu de chance d'accéder à un greffon.

Comment les receveurs sont-ils choisis ?

Lorsqu'un organe est prélevé, il est attribué à un patient selon des règles de répartition strictes. Ces règles ont été élaborées par la communauté de professionnels concernés, après consultation publique, puis homologuées par le ministère en charge de la Santé et publiées au Journal Officiel.

 Et si je n'ai pas fait connaître ma volonté ?

En cas de décès, vos proches seront confrontés à une situation difficile et à une lourde responsabilité car les médecins leur demanderont si vous étiez opposé au don. Si la famille ne connaît pas la décision, elle devra choisir à votre place. C'est souvent parce qu'ils ignorent la volonté du défunt que, dans le doute, les proches s'opposent au don d'organes ou de tissus.

 

Comment prélève t'on ?

Les prélèvements d'organes en vue de greffe sont possibles en cas de mort encéphalique (décès à l'hôpital dans un service de réanimation). Ils s'effectuent dans les mêmes conditions qu'une intervention chirurgicale.

Les prélèvements de tissus peuvent être réalisés au cours d'un prélèvement d'organes mais également (la cornée) lorsque la personne est décédée d'un arrêt cardiaque, en chambre mortuaire.

La restitution du corps se fait avec le mêmes soins qu'après un prélèvement au bloc opératoire.

 

Selon quelles règles de sécurité ?

Des règles de sécurité très strictes sont appliquées. La recherche de maladies transmissibles, comme les maladies virales, est pratiquée systématiquement avant tout prélèvement. Les règles de sécurité concernent également la recherche de la meilleure compatibilité donneur-receveur (groupes sanguins par exemple).

 

Existe-t-il une limite l d'âge pour être donneur ?

 Non, les organes et les tissus prélevés doivent être sains, c'est tout.

 

Les dons d'éléments du corps sont-ils rémunérés ?

La loi française interdit toute rémunération du don d'organes et de tissus. C'est un acte de générosité entièrement gratuit.

 

Et si le donneur est un enfant ?

 Quand une personne mineure décède, seuls ses parents sont autorisés à consentir, par écrit, au prélèvement de ses organes et tissus.

 

Puis je donner malgré mes antécédents médicaux ? 

Ce sont les médecins ayant en charge le donneur qui jugeront, au moment du décès,  si les examens médicaux effectués autorisent ou non le prélèvement d'organes et de tissus.

 

Je suis greffé : puis-je rencontrer la famille de mon donneur ?

Non, le don d'organes et de tissus est anonyme. Ce principe permet d'éviter une relation délicate entre la famille du donneur et le receveur. Elle facilite le deuil de la famille du donneur ainsi que la convalescence du malade vivant avec l'organe ou le tissu d'un autre.

Vous pouvez par contre, lui faire parvenir un courrier sans aucune mention d'identité, ni de lieu par le biais de l'Agence de la biomédecine.

La famille du donneur peut toutefois être informée des résultats des greffes par les équipes médicales via l'Agence de la biomédecine si elle le souhaite.

 

 

Comment exprimer son choix ?

 

- Si vous êtes POUR le don d'organes ou de tissus en vue de greffe :

·         Dites-le à vos proches pour qu'ils puissent en témoigner.

·         Portez sur vous une carte de donneur. Celle-ci n'est pas obligatoire, mais elle est peut-être utile car elle témoigne de votre décision. Cette carte vous appartient, ne nous la retournez pas.
Commander des cartes de donneur d'organes et de tissus (sur le site Internet de l' Agence de la biomédecine : http://www.agence-biomedecine.fr/)

 

 

- Si vous êtes CONTRE le don d'organes ou de tissus en vue de greffe :

·         Dites-le à vos proches pour qu'ils puissent en témoigner.

·         Demandez votre inscription au registre national des refus (exemple page suivante)
Télécharger le formulaire d'inscription au registre national des refus (sur le site Internet de l'ABM Agence de la biomédecine)

 

Ce registre est obligatoirement interrogé avant d'envisager un prélèvement. Vous pouvez à tout moment revenir sur votre décision. L'inscription est individuelle et possible dès l'âge de 13 ans.
Le formulaire doit obligatoirement être signé par l'intéressé lui-même et renvoyé à l'adresse ci-dessous :

Agence de la biomédecine
Registre national des refus
TSA 90001
93572 Saint-Denis la Plaine Cedex


Accompagnée obligatoirement de la photocopie lisible de votre carte nationale d'identité ou de votre titre de séjour ; d'une enveloppe timbrée à vos nom et adresse pour recevoir la confirmation de votre inscription.
(Si vous ne voulez pas recevoir cette confirmation, cochez la case correspondante)

Les informations nominatives vous concernant sont enregistrées dans le système informatique du registre national des refus. Elles sont confidentielles et, conformément à la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 modifiée, relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés, vous disposez du droit d'accès et de rectification. Tout changement d'état civil doit être signalé, pas les changements d'adresse

 

Donner son corps à la science : une démarche différente

Donner son corps à la science revient à léguer son corps à la faculté pour que les étudiants en médecine apprennent l'anatomie, ou à des équipes de recherche médicale. Dans ce cas, le corps n'est pas rendu à la famille. Si c'est votre volonté, vous devez vous mettre en rapport avec la faculté de médecine de votre région qui vous précisera les modalités applicables en la matière.

Pour tous renseignements :

Faculté de médecine - 45 rue des Saints Pères - 75006 PARIS

Tél. : 01 42 60 82 54

Carte vitale 2 et don d'organes

Le ministre de la santé a annoncé le 19 septembre 2006 qu'à l'occasion de l'envoi de la nouvelle la carte Vitale 2, 45 millions d'assurés sociaux recevront également un document d'information sur le don d'organes et que chaque personne pourra ainsi, à l'avenir, faire mentionner sur sa carte Vitale 2 qu'il a bien été informé sur le don d'organes et sur la manière de faire connaître sa position.

Cette annonce importante offre une occasion supplémentaire à chaque personne de réfléchir sur cette question de santé publique, de prendre position et d'en parler en famille et à ses proches.

Ce dispositif s'inscrit dans le cadre du principe du consentement présumé retenu en France par la loi de bioéthique. Les personnes opposées au don conservent la possibilité de s'inscrire sur le registre national des refus.

Il faut rappeler qu'en France, le législateur a compté sur la solidarité de chacun en instaurant le principe du consentement présumé en matière de don d'organes. Chaque personne est considérée a priori comme consentante au don de ses organes. Bien entendu, elle a également la possibilité de s'opposer au don, soit en s'inscrivant sur le registre national des refus, soit en témoignant de son opposition à ses proches. Car, au moment où un prélèvement est envisagé en vue de greffe, les dispositions légales exigent que les équipes médicales s'adressent aux proches pour recueillir le témoignage de l'opposition du défunt. Aujourd'hui, 82 % des français se déclarent favorables au don de leurs propres organes, mais seuls 40 % ont fait part de leur position à leur proche. 1


 

 

Inscription sur le registre national des refus

 

 

Nom de naissance : .................................

Nom usuel : ..................................

Prénom(s) (ordre de l'état civil) : ........................

Sexe :.. Masculin  .. Féminin

Né(e) le (jour / mois / année) : ../../..

Lieu de naissance, ville : ................................

Code Postal (si France) ........... Pays : .................

 

 

Je m'oppose à tout don d'éléments de mon corps, après Mma mort :

  pour soigner les malades (greffe)

  pour aider la recherche scientifique

 pour rechercher la cause médicale du décès (autopsie, exceptées les autopsies judiciaires auxquelles on ne peut s'opposer)

 

 

 

Je souhaite recevoir une confirmation de mon inscription              OUI  NON

 

C'est une demande de modification de ma précédente inscription  OUI  NON

 

 

Adresse :

.............................................

.............................................

.............................................

Ville : ......................... Code postal : .........

 

 

Date : ../../..

 

Signature :

 

 

 

 

Formulaire à retourner sous enveloppe affranchie au tarif lettre à :

 

Agence de la biomédecine

Registre national des refus au prélèvement

TSA 90001

93572 Saint Denis la plaine cedex

 

Vous devez joindre obligatoirement à votre envoi :

 

- la photocopie lisible de votre carte nationale d'identité ou de votre titre de séjour.

- une enveloppe timbrée à vos nom et adresse pour recevoir la confirmation de votre inscription si vous l'avez demandée.

 

Tout changement d'état civil doit être signalé, pas les changements d'adresse.

 

Les informations nominatives vous concernant sont enregistrées dans le système informatique du registre nationale des refus. Elles sont confidentielles et, conformément à la loi n°78-17 du 6 janvier 1978 modifiée relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés, vous disposez du droit d'accès et de rectification en écrivant au registre national des refus, à l'adresse ci-dessus, en joignant la copie d'une pièce d'identité.

 

 

 

 

 

 

 

 

Don d'organe de son vivant

 

La loi autorise le don et le prélèvement de ses organes de son vivant.

 

 

Que peut-on donner de son vivant ?

Il est possible de prélever un rein, une partie de foie, voire une partie de poumons

 

Qui peut donner de son vivant ?

Le donneur doit avoir la qualité de père ou mère du receveur. Mais par dérogation peuvent être autorisés à donner un organe le conjoint, les frères ou sours, les fils ou filles, les grands-parents, les oncles ou tantes, les cousins germains et cousines germaines ainsi que le conjoint du père ou de la mère du receveur. Le donneur peut également être toute personne apportant la preuve d'une vie commune d'au moins deux ans avec le receveur.

 

Quelles règles doivent être suivies ?

Les règles de sécurité qui accompagnent le prélèvement sur un donneur vivant sont les mêmes que celles qui sont appliquées chez un donneur décédé.

 

Je souhaite donner mes organes pour un proche, que dois je faire ? 

-          Contacter l'équipe médicale qui suit le patient et qui pourra effectuer les tests de compatibilité et vous renseigner sur les démarches à effectuer et les risques encourus,

 

-          Le donneur, informé des risques encourus et des conséquences éventuelles du prélèvement par un « comité donneurs vivants »,  devra exprimer son consentement devant le Président du tribunal de grande instance de son lieu de domicile ou, pour les non-résidents, de la localité de l'établissement greffeur.

 

 

Le consentement est révocable sans réforme et à tout moment.

 

 

 

 

 


De  l'Etablissement français des greffes

à l'Agence de la biomedecine

 

 

 

L'Agence de la biomédecine, qui a repris les missions de l'Etablissement français des Greffes, est un établissement dépendant du ministère de la santé créé par la loi de bioéthique du 6 août 2004. Elle exerce ses missions dans les domaines du prélèvement et de la greffe d'organes, de tissus et de cellules, ainsi que de la procréation, de l'embryologie et de la génétique humaines.

 

Par son expertise, l'Agence de la biomédecine est l'autorité de référence sur tous les aspects médicaux, scientifiques et éthiques relatifs à ces questions.

 

Si vous le souhaitez, vous pouvez obtenir des informations complémentaires en consultant le site de l'Agence : www.agence-biomedecine.fr ou nous pouvons vous adresser un document qui vous présentera les nouvelles missions de l'Agence.

 

Les missions de l'Agence :

Elle évalue les activités médicales qui sont sous sa responsabilité et met à la disposition des professionnels de santé et du grand public leurs résultats et analyses.

 

Elle informe le Parlement et le gouvernement sur le développement des connaissances et des techniques et propose les orientations et les mesures nécessaires.

 

Elle autorise les praticiens intervenant dans les domaines de la procréation, de l'embryologie et de la génétique humaines et assure une mission d'encadrement sur ces activités.

 

Elle assure l'information sur le don d'organes, de tissus, de cellules et de gamètes.

 

Son rôle transversal lui permet de mettre tout en ouvre pour que chaque malade reçoive, en toute sécurité, les soins dont il a besoin, dans le respect des règles d'éthique et d'équité.

 

 

 




L'Etablissement Français du Sang

L'Etablissement Français du Sang est un établissement public de l'Etat, placé sous la tutelle du ministre chargé de la santé. Il rassemble 8 600 personnes réparties sur 173 sites transfusionnels. Son budget prévisionnel est de 660 millions d'euros.

 

Il est composé d'un siège et de 18 établissements qui assurent les activités de transfusion sanguine dans toute la France : activités de prélèvement du sang et de ses composants, de préparation, de qualification des produits sanguins labiles et de leur distribution aux établissements de santé, ainsi que les activités associées.

å       un siège national (environ 125 personnes) définit les orientations générales et assure le pilotage stratégique de l'établissement.

å       18 établissements régionaux chargés de gérer dans chaque région les activités de transfusion sanguine. Chaque établissement est composé d'une direction, d'un ou plusieurs plateaux techniques de préparation et de qualification des PSL et de sites où sont assurés notamment le prélèvement et la distribution. Ils sont dotés de conseils d'établissement chargés d'émettre des avis à la demande des directeurs sur les prévisions et réalisations des recettes et dépenses, le projet d'établissement, la politique locale de promotion du don et les projets de partenariats de l'établissement.

 

L'Etablissement Français du Sang est un acteur de santé publique :

å       en assurant la cohérence de l'ensemble du réseau transfusionnel,

å       en développant une plus grande solidarité entre les régions déficitaires et les régions excédentaires pour assurer l'autosuffisance nationale,

å       en garantissant, tout au long de la chaîne qui lie le donneur au receveur la sécurité transfusionnelle, à travers l'application des bonnes pratiques transfusionnelles régissant les activités de transfusion sanguine (prélèvement, préparation, qualification et distribution) et le développement du système d'assurance qualité,

å       en renforçant la veille sanitaire autour de son réseau d'hémovigilance,

å       en développant des partenariats avec les établissements hospitaliers dans le domaine des activités associées à la transfusion (banques de tissus, laboratoires de biologie moléculaire, activités de soins, thérapie cellulaire.),

å         en augmentant ses efforts de recherche et en assurant une veille technologique et scientifique.


 

QUESTIONS MEDICALES et Lexique alphabétique

 

LEUCEMIE :

Qu'est-ce que la Leucémie ?

La leucémie est un cancer du sang et de la moelle osseuse. C'est une maladie qui nécessite un traitement par chimiothérapie. La chimiothérapie détruit les mauvaises cellules mais elle détruit aussi, au passage, les bonnes cellules et, c'est la raison pour laquelle les malades ont besoin de transfusions régulières deen plaquettes et parfois d'une greffe de moelle osseuse pendant leur maladie.

 

A titre indicatif il existe 4 types de diagnostics : - Leucémie Aiguë Myéloblastique (LAM) - Leucémie Aiguë Lymphoblastique (LAL) - Leucémie Myéloïde Chronique (LMC) - Leucémie Lymphoïde Chronique (LLC).

Leucémies chroniques : Leucémie Lymphoïde Chronique et Leucémie Myéloïde Chronique. Elles se distinguent par la seule prolifération des cellules jeunes. Contrairement à ce qui se passe dans les leucémies aiguës, il n'y a pas de blocage de la maturation des cellules jeunes, ce qui permet aux globules blancs d'exister.

Leucémies aiguës : Leucémie Aiguë Lymphoblastique et Leucémie Aiguë Myéloblastique. Ce n'est pas une classification officielle puisqu'il existe des subdivisions multiples et variées pour chacun d'entre elles. Elles se caractérisent par la prolifération anarchique de cellules jeunes, bloquées dans leur maturation : le globules blancs normaux adultes sont donc peu nombreux. On constate ainsi une disproportion entre les cellules jeunes immatures en excès et les globules blancs matures en nombre insuffisant.

 

Quels sont les effets secondaires de la chimiothérapie ?

De façon générale la chimiothérapie entraîne certains effets secondaires plus ou moins accentués selon les produits. Ils régressent avec l'arrêt des produits mais peuvent être prévenus ou corrigés lors de leur apparition. Voici une liste non exhaustive d'effets secondaires que peut provoquer la chimiothérapie :

-          Les nausées et les vomissements : redoutés par les malades, ils sont heureusement aujourd'hui moins intenses grâce aux médicaments utilisés et à l'action préventive d'antiémétiques puissants (médicaments qui empêchent les vomissements).

-          La diarrhée : Il faut boire abondamment eau, thé, bouillon ou des boissons gazeuses pour éviter tout risque de déshydratation. En cas de persistance des médicaments anti-diarrhéiques peuvent être prescrits.

-          La constipation : Assez fréquente, elle est liée à la chimiothérapie, aux médicaments antiémétiques ou encore à l'inactivité physique. Elle sera soulagée par un traitement spécifique.

-          Les aphtes ou mucite buccale : Ils varient selon les protocoles de chimiothérapie utilisés. On parle aussi de « mucite buccale ». Ils seront prévenus par des bains de bouche après les repas. Lorsqu'ils sont nombreux ils peuvent être la conséquence d'une diminution du nombre de globules blancs dont le taux doit être contrôlé par une prise de sang.

-          La chute des cheveux ou alopécie : Elle est fréquente mais pas systématique. Elle est, le pus souvent, progressive, démarrant 2 ou 3 semaines après la première perfusion. Elle est toujours temporaire, les cheveux repoussant à la fin de la chimiothérapie. On peut proposer le port d'un casque réfrigérant pendant la séance de chimiothérapie mais il faut savoir que son efficacité est variable d'un malade à l'autre. Il faut également savoir qu'aucune vitamine n'a montré un quelconque intérêt pour empêcher la chute des cheveux.

-          La fatigue : C'est un effet secondaire fréquent de la chimiothérapie. La fatigue est, en réalité, liée à plusieurs facteurs : la maladie en elle-même, les traitements associés entre eux, la baisse des globules rouges lors de la chimiothérapie mais aussi le stress et l'angoisse.

 

Est-ce que la leucémie est une maladie contagieuse ? Non bien sûr. La leucémie est liée à un dérèglement de nos cellules et notamment des globules blancs. Ce n'est donc pas un virus, ce n'est pas contagieux.

 

La leucémie peut-elle être prévenue ?

De façon générale il n'est pas possible d'empêcher la survenue d'une leucémie. La seule prévention possible peut s'exercer dans les milieux professionnels exposés (radiologues, radiothérapeutes, utilisateurs ou producteurs d'agents chimiques.) où il existe une réglementation stricte.

 

 

 

LEXIQUE alphabétique

 

Aplasie : C'est un état où le patient n'a plus de défenses immunitaires par une absence des polynucléaires neutrophiles dans le sang. Ces polynucléaires sont une sorte de globules blancs qui sont impliqués directement dans la défense de l'organisme contre les microbes.

 

Anémie : Diminution de l'hémoglobine dans le sang. Ceci entraîne une mauvaise distribution de l'oxygène au niveau des tissus. Le patient peut être alors pâle, fatigué et essoufflé. L'anémie est un des effets secondaires de la chimiothérapie.

 

Anticorps : Ce sont les globules blancs appelés lymphocytes qui les produisent. Leur rôle est de défendre l'organisme contre des corps étrangers comme les virus. Ils sont produits quand il y a exposition à des antigènes (virus...).

 

Aspergillus : C'est une sorte de champignon qui peut infecter un malade immunodéprimé. Il survient surtout après une longue période d'aplasie ou une greffe de moelle osseuse.

 

ATRA : Acide tout transrétinoïque utilisé dans la leucémie aiguë à promyélocytes (LAM 3) qui participe à la différenciation des cellules immatures et augmente le taux de rémission complète.

 

Autogreffe : Greffe de la moelle osseuse à partir de la propre moelle du malade. Prélèvement de cellules sur le patient - soit au niveau des os, soit au niveau du sang - et réinjection de ces cellules au même patient. Il est à la fois donneur et receveur des cellules.

 

Blastes : Jeunes cellules incapables de remplir leur fonction immunitaire. Cellules malades.

 

Caryotype : Examen qui a pour but d'étudier les anomalies des chromosomes. Il est utilisé en hématologie essentiellement pour l'étude des hémopathies malignes. Le prélèvement se fait généralement au niveau de la moelle, mais il peut être fait au niveau du sang si les cellules se divisent suffisamment ou au niveau d'un ganglion.

 

Cathéter : Petite structure en plastique, en forme de long et mince tube, à usage unique, que l'on met en général dans une grosse veine en guise de perfusion; on peut aussi, par un cathéter, faire de simples prises de sang. On peut laisser un cathéter en place pendant plusieurs mois, mais il arrive qu'on soit amené à l'enlever, soit parce que le traitement est terminé, soit parce qu'il est le siège d'une infection.

 

Chambre Implantable ou portacath : C'est un dispositif qui est implanté sous la peau, et utilisé pour délivrer des médicaments à la circulation sanguine ou faire des prises de sang. Le portacath est formé d'une petite chambre métallique dont le toit est une membrane de caoutchouc; c'est cette membrane qui est placée juste sous la peau, et qui permet l'introduction d'une aiguille à l'intérieur de la chambre. Branché sur la chambre, on trouve un petit tuyau de longueur variable, flottant dans la circulation sanguine d'une grosse veine (sous-clavière ou veine cave supérieure en général). L'intérêt d'une telle chambre implantable est d'une part celui du cathéter (apport de quantité suffisante de produits assez toxiques comme dans les chimiothérapies, question de calibre) et d'autre part celui de permettre des soins ambulatoires; en effet, l'ensemble du dispositif est placé sous la peau, cette dernière jouant bien sûr son rôle protecteur habituel vis-à-vis des infections, le patient pouvant avoir une activité physique tout à fait normale par opposition bien sûr au cathéter.

 

Chimiothérapie : Traitement qui consiste à nettoyer la moelle osseuse de toutes les cellules malades (blastes). Une fois administrée, la chimio tue toutes les cellules de la moelle, malheureusement elle tue aussi les cellules normales, les cellules qui donnent les globules rouges ainsi que celles qui donnent les plaquettes. Le malade entre alors dans la phase dite d'aplasie. Il se trouve sans défenses immunitaires.

 

Cytaphèrèse : Méthode de séparation des différents éléments du sang. Ainsi on peut séparer les globules blancs du sang ou bien les plaquettes destinées aux dons avant transfusion. Après la séparation des éléments voulus, le reste des produits du sang sont réinjectés au sujet.

 

Groupage HLA : Quand une allogreffe est nécessaire, il faut trouver un donneur compatible. En effet, recevoir de la moelle osseuse n'est pas du tout comme recevoir du sang, où il suffit d'être du même groupe (A, B, AB, O) et du même Rhésus (+, -). La greffe de moelle réclame une compatibilité beaucoup plus fine d'un groupe qu'on appelle HLA. Le groupage HLA est un reflet du patrimoine génétique d'un individu.

 

Mucite : Inflammation des muqueuses de la bouche et de l'intestin. Elle est la conséquence de la chimiothérapie, et nécessite une hygiène buccale rigoureuse

 

Myélogramme : C'est un examen qui consiste à ponctionner une goutte de moelle au niveau de l'os du sternum ou de l'os iliaque du bassin, grâce une aiguille que l'on appelle trocart. C'est un examen simple qui ne dure pas longtemps, il est peu douloureux (le geste en lui-même ne dure que quelques secondes). Cet examen permettra aux médecins d'examiner les cellules de la moelle au microscope.

 

Ponction lombaire (PL) : Examen qui consiste en un prélèvement du liquide céphalo-rachidien à l'aide d'une aiguille que l'on insère entre les vertèbres lombaires. Ce liquide est examiné afin d'éliminer la présence des cellules leucémiques dans le système nerveux central. Pendant cet examen les médecins peuvent injecter dans le système nerveux des produits de chimiothérapie pour éliminer d'éventuelles cellules malades.

 

Radiothérapie : elle consiste à envoyer des rayons sur le corps pendant un temps donné, selon les modalités définies en fonction de chaque patient. Elle s'effectue grâce à une source de rayonnement à distance émise par un appareil appelé saturne.

 

Rémission : La chimiothérapie a pour rôle de faire disparaître toutes les cellules malades dans la moelle et le sang et de restaurer une activité et un chiffre normal de globules blancs de globules rouges et de plaquettes. Cet état est appelé rémission. Il est nécessaire pour obtenir la guérison.

 

Sang de cordon : Sang obtenu du cordon ombilical au moment de la naissance et contenant des cellules souches avec lesquelles on peut tenter une greffe de moelle.